| Accueil | Le Forum | News | Concours | Programme | Multimédia | Infos pratiques | Presse | Contact | Partenaires | FR | EN |
|---|
| Visite du centre de nutrition de Ternoré. |  |
|
|---|---|---|
| Ce voyage, entrepris par l’équipe du FIMNS du 7 au 14 février, a été marqué par la visite du centre de nutrition de Ternoré, soutenu notamment par la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC) et Terre des Hommes Suisse. |
|
|
| Dans ce centre, nous avons découvert les visages d’enfants marqués par la faim, mieux compris les dynamiques complexes qui nourrissent ce fléau silencieux, et surtout été impressionnés par le travail inlassable d’une sœur Maciline Ouedraogo pour le combattre. En effet au Burkina Faso ce sont les églises catholiques qui gèrent la majorité des CREN.Si la faim peut être liée à des insuffisances de production agricoles ne permettant pas aux paysans de se nourrir eux-mêmes, et si la pauvreté les empêche souvent de compenser ces manques, la malnutrition est aussi liée à des facteurs culturels et d’éducation: les mères allaitent traditionnellement jusqu'à 2 ans leurs enfants, alors qu’elles sont elles-mêmes souvent malnutries. Et lorsque les enfants sont sevrés, ils ne parviennent souvent pas à accéder à la nourriture servie dans un plat commun – à peine servie, les hommes ont déjà mangé les meilleurs morceaux. Ainsi pour Macilline, qui met admirablement en pratique l’expression de Bernard Lédéa «Il faut partir de la culture du peuple pour l’aider à se développer», le soin des enfants se couple de l’éducation des mères. Cette rencontre nous a démontré la nécessité d’aller à la rencontre des acteurs de terrain et de récolter leurs témoignages, éventuellement sous forme filmique. Tout en gardant à l’esprit les mécanismes politiques et économiques, tant régionaux que globaux, qui peuvent aussi être déterminants. Selon Philippe Fayet, Directeur résident du bureau de la Direction du développement et de la coopération (DDC) à Ouagadougou, l’Afrique de l’Ouest produit suffisamment de nourriture dans son ensemble, mais une meilleure gestion – esquissée aujourd’hui par la CDEAO – est nécessaire pour pallier aux insuffisances localisées. Il nous rappelle également qu’avec la dévaluation du Franc CFA au cours des années 90, le pouvoir d’achat des Africains de l’Ouest s’est écroulé. Du jour au lendemain, le citoyen lambda ne mangea plus 1 repas consistant par jour, mais 1 tous les 2 jours ! «De quoi ça à l’air ?, comment ça marche ?» sont les questions qui devront permettre au FIMNS d’articuler des causes complexes et de rompre avec les idées reçues. Et de montrer non seulement la dure réalité, mais les efforts quotidiens entrepris par une multitude d’acteurs pour la transformer. |
||
| TOUTES LES NEWS >>
Le FIMNS au Sommet de la Francophonie Brochure PDF >> La faim du monde Genève 2009 Le Forum sur  |
facebook| 
Twitter